La peur du jugement et du rejet; mon boulet

LA PERFECTION N’EST PAS LA SOLUTION

Vous arrive-t-il de penser à ce que les autres penseront de vous si vous agissez ou vous habillez de telle ou telle manière? Vouloir être parfait à tout prix aux yeux des autres nous force parfois à l’inaction, à éviter, à procrastiner, car ce n’est jamais le moment parfait, le lieu parfait, car mes compétences et mes diplômes ne sont « pas assez ».  On n’ose pas démarrer un projet, entamer une activité, faire un voyage, rencontrer de nouvelles personnes…car il y a toujours un élément qui nous fait douter, qui nous fait se dire…ce n’est pas parfait, ça ne vaut pas la peine. Pourtant, si ce n’est pas parfait, ça ne veut pas automatiquement dire que c’est médiocre.

S’autoriser la moyenne

Ce mode de pensée fait en sorte que l’on ne s’expose pas au jugement et au rejet, mais il nous fait prisonniers de nos croyances.  L’humain n’est pas parfait, la perfection n’est que perception et utopie.  Et si on acceptait d’être dans la moyenne…pas médiocre, mais pas parfait non plus?  Si on se laissait le droit d’être dans la moyenne, déjà, on accepte inconsciemment que tout ne soit pas parfait et que ce soit correct ainsi.

Au lieu de penser : « j’ai manqué 3 notes lorsque j’ai joué ma pièce au piano, je suis mauvais, je ne devrais tout simplement plus jouer… » On peut remplacer par : « j’ai manqué 3 notes, ma pièce en compte environ une centaine, c’est environ 3% de ma pièce, mon but était de demeurer dans la moyenne…j’ai vraiment bien joué finalement. » Je décide de persévérer, car mon but n’étant plus la perfection, mais bien la moyenne. Cela me permet d’avancer un pas à la fois, de prendre confiance un peu plus chaque fois et de réaliser que tout est possible lorsque nous sommes dans l’action.

Par exemple, éviter d’inviter des amis à souper, car votre maison n’est pas aussi bien décorée que la leur ou que vous ne savez pas cuisiner aussi bien que votre ami vous isole et induit une frustration interne.  Ceci vous contraint à manquer de beaux moments entre amis pour une futilité…

Selon Bonnie Ware, l’auteur du livre: « The Top Five Regrets of the Dying« , un des plus grands regrets des gens à la fin de leur vie, est d’avoir laissé passer des opportunités par peur…peur du jugement, peur de se faire rejeter, peur d’échouer.  Souhaitez-vous faire partie de ces gens à la fin de votre vie?

JUGER POUR ÉVITER DE L’ÊTRE OU L’AUTO-SABOTAGE

Êtes-vous ou connaissez-vous quelqu’un qui juge beaucoup autrui, qui critique et qui peut même être méchant envers les autres?  Parfois, cette haine cache un manque de confiance en soi, une dévalorisation profonde. On ne se sent pas capable des mêmes choses que ces personnes alors on dévalorise leur travail.  On a peur de se faire juger comme on juge autrui… Notre attitude méchante et désagréable éloigne les gens.  Elle éloigne la possibilité de relation où on pourrait être jugé nous-mêmes.  C’est malheureusement un mécanisme de défense.

Le perfectionnisme et l’autosabotage sont deux manifestations différentes qui ont toutes deux le même objectif : éviter le rejet, éviter l’anxiété et être accepté.

Or, ces deux aspects poussent à l’évitement et l’inaction.  Vous éprouverez de la frustration, car vous n’avez pas une vie sociale intéressante. Vous serez triste, car vous vous sentez isolé.  Remarquez que c’est soi la faute des autres, des circonstances ou du fait que tout ne soit pas parfait.

LA RÈGLE DU 50%

Qu’arrive-t-il à la fin de votre vie?  Une accumulation de souffrances et de frustrations.  Eh oui, l’émancipation passe par l’expérience.  L’expérience étant faite de positif et de négatif. S’il n’y avait pas de négatif, le positif n’existerait pas, il ne prendrait pas tout son sens.  On n’apprécierait pas les évènements ou émotions positives, car on ne vivrait jamais le négatif.   Une fois que l’on accepte que la vie soit faite à moitié de positif et à moitié de négatif, un beau travail s’est enclenché dans notre inconscient. On voit moins la fatalité dans une émotion ou un évènement qui est plus difficile.

Nos pensées induisent nos émotions.  C’est pourquoi il est bon pour nous d’entretenir des pensées réalistes et de dédramatiser.  La compassion envers soi et les autres nous amènent à voir les choses de manière moins drastique.

Se réaliser, c’est possible!

 

Référence : Hendriksen, Ellen, How to be yourself, St-Martin’s Press, New York, 2018.

POURQUOI LA CULPABILITÉ?

Vous est-il déjà arrivé de faire taire votre réveil-matin car vous vous êtes couché trop tard la veille? Le réveil étant difficile, vous arrivez en retard au travail.  Or, vous essayez d’arriver plustôt au travail tous les jours, mais vous n’y arrivez pas.  Votre patron vous le fait remarquer et vous vous justifiez sans avouer la vérité (quelque chose que la majorité des gens font souvent) : vous direz qu’il y avait du trafic, un accident, etc.

Vous commencez alors à penser que cet emploi est finalement ennuyant, que votre patron est trop exigeant. Vous feriez certainement mieux dans un environnement plus stimulant, avec des collègues plus intéressants. Vous vous déresponsabilisez au lieu d’accepter la critique et d’essayer de changer.  Mettre la responsabilité à l’extérieur de nous nous soulage automatiquement, mais cache une culpabilité sous-jacente.

LA CULPABILITÉ FAIT PARTIE DE L’ÉVOLUTION HUMAINE

RASSUREZ-VOUS,vous êtes normal : nous protégeons tous notre estime personnelle à certainsmoments lorsque nous sommes blessés.

Tout le monde vivra la culpabilité un jour ou l’autre à divers niveaux.  La culpabilité fait partie de l’évolution humaine.  Au temps où nous vivions en tribus, la survie de celle-ci dépendait de la coopération et du respect des règles de chacun des membres du groupe.  Expérimenter la culpabilité faisait en sorte que l’humain se conforme aux normes du groupe, ce qui permettait à tous de survivre.

Cependant, nous croyons que la culpabilité est notre ennemi et que nous devons tout faire pour l’éviter.  Or, parfois, la culpabilité ou la honte est une réponse appropriée, qui nous parle de nos attentes envers nous-mêmes, de nos valeurs.  Cette réponse nous dit que nous nous sommes laissé tomber, que nous sommes déçus de nous-mêmes. 

Il est bon de prendre un pas de recul afin d’écouter ce que cette culpabilité ou cette honte veut nous enseigner, car elle a certainement une leçon très utile à notre évolution personnelle.  En souhaitant seulement faire disparaître le sentiment de culpabilité ou de honte, en le remplaçant, on perd l’opportunité d’apprendre sur nous et sur de meilleures façons de nous comporter à l’avenir.

COMMENT SURVIVRE À LA CULPABILITÉ?

ARRÊTER DE VOULOIR ÊTRE HEUREUX À TOUT PRIX

Quoi? Dans cette société axée sur le bonheur?  Acceptez que votre vie ne puisse être un flot de situations heureuses en tout temps.  Il s’agit d’accepter que la vie soit faite à 50 % de positif et 50 % de négatif afin de mieux traverser les épreuves.  Il est normal de vivre des moments difficiles, ça fait partie de l’expérience humaine et c’est en vivant pleinement l’émotion difficile qu’on peut trouver des stratégies pour l’avenir.

NE PAS ESSAYER DE PLAIRE À TOUT PRIX

Plaire aux autres pour éviter le rejet ou les critiques nous impose la culpabilité… Exemple : « Si je ne vais pas visiter ma tante aujourd’hui, elle sera fâchée ».  Et puis? L’émotion de votre tante lui appartient, vous n’avez pas à porter le poids des émotions des autres en plus des vôtres.

CESSER LA COMPARAISON

Difficile me direz-vous, avec tous ces gens en apparence parfaite sur les réseaux sociaux et dans les magazines.  Être vulnérable, c’est être soi.  Faire des erreurs permet d’apprendre et de s’améliorer alors que la perfection (qui n’existe pas) ne permet aucune évolution.

MANIFESTATIONS DE LA CULPABILITÉ

  • Être sur la défensive, vouloir se justifier;
  • Mettre la faute sur tout sauf sur nos actions et nos attitudes.

MAUVAISES STRATÉGIES POUR TENTER DE MIEUX VIVRE LA CULPABILITÉ

  • Éviter les situations sociales où tu pourrais vivre de la culpabilité ou de la honte (ne pas postuler un emploi intéressant de peur de ne pas faire l’affaire, ne pas rencontrer de nouvelles personnes, éviter les gens et les évènements qui ferait en sortent que l’on ne soit pas à l’aise dans un groupe,qu’on ne ressemble pas aux autres);
  • Se préparer et anticiper la façon de s’habiller ou de se comporter avec un groupe de personne ou dans un évènement afin de se « conformer au groupe »;
  • Se mettre de côté pour plaire à autrui;
  • Se dénigrer (afin de contrôler le sentiment de culpabilité) on se dénigre,comme ça, ce sentiment n’arrivera pas en premier, sans y être préparé;

Nous rencontrons ce sentiment dans plusieurs situations, c’est normal, ça fait partie de la vie de tous les jours.  Tout est anticipation ou évitement de la culpabilité.  On veut bien agir pour ne pas se sentir mal ou on agit mal en ayant peur des répercussions.

COMMENT RÉDUIRE LE SENTIMENT DE CULPABILITÉ

  • CONSTRUIRE SA FIERTÉ en mettant des efforts à la réalisation de ses objectifs personnels (vie, travail, comportements, etc.);
  • SE RESPONSABILISER lorsqu’on fait une erreur. Rester authentique;
  • ATTEINDRE SES BUTS;
  • AVOIR DES MODÈLES POSITIFS;
  • VIVRE SELON SES VALEURS ET RESPECTER LES AUTRES. En respectant vos valeurs profondes, en traitant les autres comme vous souhaiteriez que l’on vous traite, vous risquez peu de vous décevoir.

La vulnérabilité, c’est rester authentique.  Il faut cesser de voir celle-ci comme de la faiblesse, mais plutôt comme un cadeau qu’on se fait.  Se permettre d’être soi-même dans un monde qui veut nous faire entrer dans un moule est difficile, mais c’est le chemin vers l’émancipation personnelle.

Vos petites et vos grandes victoires vous aideront inévitablement à construire votre confiance et faire grandir votre estime personnelle. Le sentiment de culpabilité reviendra alors moins souvent, ou sera moins important lorsqu’il se pointera.

Vivre comme les personnes que l’on respecte dans le respect de soi et des autres diminueravotre culpabilité au quotidien.

Se réaliser, c’est possible!

 
Suggestions de lecture
Burgo, James, Shame: Free Yourself, Find Joy, and Build True Self-Esteem, St. Martin’s Press, 2018.
Podcast:
https://www.quickanddirtytips.com/health-fitness/mental-health/how-to-overcome-feelings-of-shame

L’IMPERMANENCE : TOUT EST TEMPORAIRE

Les situations, les états évoluent et se succèdent. Les évènements, les gens, nos actions, nos pensées, nos émotions, les interactions provoquent de multiples situations qui selon certaines circonstances ou choix conduisent à d’autres. Inévitablement, la situation a un début, un développement et une fin. Dans le bon, comme dans le mauvais, les situations sont comme des vagues. Elles débutent, parviennent à un point culminant et retombent. L’intensité augmente et diminue.

Par exemple, vous perdez votre emploi. Vous vous sentirez dévalorisé, mal dans votre peau peut-être, vous ne verrez pas comment vous y arriverez financièrement, c’est l’état de choc. Une fois le choc passé, vous ruminerez du noir, vous y resterez un temps ou vous débuterez une recherche d’emploi pour passer à autre chose. Vous obtiendrez une entrevue et oups…vous êtes dans une nouvelle situation, de nouvelles émotions et l’intensité va et disparaît…et voilà. Peut-être vivrez-vous une succession d’épreuves difficile? Et si vous persistiez? Inévitablement, un jour, la vague sera passée. Celle-ci aura lavé l’intensité du malaise qui sera désormais là sans faire aussi mal qu’avant. Elle fera partie de votre passé, et une autre vague arrive…,positive ou négative, et elle passe.

Nagerez-vous à contre-courant en perdant votre énergie à faire du sur-place ou surferez-vous cette vague?  Vivrez-vous authentiquement, pour avancer, pour ne pas rester coincé au même endroit où la vague vous renvois sans arrêt? C’est un choix important, il déterminera l’endroit où vous vous enfoncerez ou celui ou vous irez.

ACCEPTER CE QUI EST, S’ADAPTER ET CHANGER NOS COMPORTEMENTS EST CERTAINEMENT INCONFORTABLE, MAIS C’EST UN PROCESSUS QUI A UN DÉBUT ET UNE FIN.

DEMEURER COINCÉ DANS UN ÉTAT QUI NE NOUS CONVIENT PAS EST PÉNIBLE ET PERMANENT.

Se réaliser, c’est possible!

ÊTRE POSITIF POURRAIT CHANGER VOTRE VIE

LE POSITIVISME AMÉLIORE VOTRE QUALITÉ DE VIE À 4 NIVEAUX :

La chercheuse Barbara L. Fredrickson et son équipe ont découvert après de longues recherches que le fait de voir la vie de manière positive affecte principalement ces 4 aspects de notre vie : physique, psychologique, mental et social.

PHYSIQUE

Le niveau de positivisme exprimé par une personne peut prédire un bas niveau d’hormones de stress, un niveau plus élevé de dopamine, un meilleur fonctionnement du système immunitaire et moins de problèmes inflammatoires reliés au stress. Pratiquer sa pensée positive apporte les bienfaits physiques suivants :

  • Diminue la pression artérielle
  • Diminue la sensation de douleur
  • Réduit le nombre de grippe ou rhumes
  • Augmente la qualité du sommeil
  • Diminue les risques de maladies diverses
  • Diminue les risques d’hypertension, de diabète ou de crises cardiaques.

PSYCHOLOGIQUE

En augmentant notre niveau de positivité, la recherche démontre que l’on augmente notre résilience. Nous retroussons nos manches plus facilement lorsque des obstacles nous menacent. Nous sommes également moins à risque de dépression.

MENTAL

L’esprit est plus ouvert et la résolution de problème est plus facile lorsque nous sommes plus positifs. Nous apprécions plus la vie en général. De plus, entretenir des pensées et sentiments d’amour et d’attachement réduirait l’inaction ou la panique lors de situations déclenchant la peur.

SOCIAL

Le fait d’être positif attire les gens. Aider les autres, en mots ou en action nourrit nos relations et les renforcit. Selon certaines recherches, le fait de démontrer son appréciation envers un nouveau collègue de travail et que ceci soit réciproque peut prédire une amitié profonde à venir. Une étude qui sera publiée prochainement a aussi démontré que le degré d’appréciation qu’une personne démontre à son partenaire après qu’il lui ait donné un cadeau de St-Valentin peut prédire le nombre d’années qu’une relation peut durer.

COMMENT AUGMENTER NOTRE NIVEAU DE POSITIVISME

SE FAIRE DES CâLINS

La chercheuse Kathy Light a découvert que de s’enlacer avec une autre personne pendant près d’une minute, un vrai câlin senti, et de le faire souvent démontrait une meilleure pression sanguine ainsi qu’un niveau d’ocytocine plus élevé que la moyenne des gens. L’expérience a également été prouvée chez les animaux. Les animaux plus câlinés démontrent les mêmes bienfaits que ceux observés chez les humains. Y a-t-il longtemps depuis votre dernier câlin rempli d’amour à votre partenaire amoureux? Tentez l’expérience et faites-le souvent. Le fait de le faire souvent vous fera non seulement ressentir de bonnes émotions, mais cela augmentera votre santé générale.

PENSER AUX GENS QUE L’ON AIME ET QUI NOUS AIMENT

Prendre le temps de penser à une personne ou un groupe de personne qui vous aime et vous supporte, s’imaginer en leur compagnie et ressentez à quel point ceci vous fait sentir bien. En maintenant cette idée dans votre esprit, vous renforcez les connexions positives de votre cerveau, vous stimulez l’hormone de l’attachement et diminuez par le fait même, de futures réactions de fuite ou d’inaction face à la peur.

MÉDITATION

Une étude du Dr Barbara Frederickson a permis de constater que 80 à 90 minutes de méditation par semaine pendant 3 mois ont augmenté significativement la pensée positive des participants. Cette augmentation de positivisme a engendré des changements majeurs dans la vie de ces personnes. La plupart ont mentionné avoir moins de maux de tête, des relations interpersonnelles plus satisfaisantes, un regard plus attentif sur les belles choses qui les entourent, une appréciation intensifiée des moments de bonheur, une meilleure concentration, une amélioration de leur relation de couple, etc.

EXPRIMER SA GRATITUDE

Où que vous soyez, à n’importe quel moment de la journée, arrêtez-vous mentalement à vous poser certaines questions telles que : Qu’est-ce qui fait en sorte que je suis chanceux d’être ici? Qu’est-ce que j’apprécie de cette situation? Quelles circonstances puis-je interpréter comme un cadeau ou comme un trésor? En quoi cela est-il bon pour moi ou pour les autres? En route pour le boulot par exemple, vous êtes assis dans le train et vous lisez un bon livre. Vous pourriez penser : « je suis privilégiée de pouvoir lire un livre intéressant et apprendre en me rendant au boulot. »

ÉVITER D’ÉCOUTER DES ÉMISSIONS OU DES BULLETINS DE NOUVELLES PORTANT SUR DES DRAMES OU DES CATASTROPHES

Privilégiez les lectures positives ou de développement personnel, écoutez des vidéos amusantes et humoristiques. Consulter des livres, revues, films, nouvelles à caractère négatif modifie la structure du cerveau qui fera plus d’associations négatives.

AUTRES MOYENS DE CULTIVER LE POSITIF DANS SA VIE :

  • JOUER, S’AMUSER;
  • PROFITER DE MOMENTS PAISIBLES;
  • CULTIVER L’ESPOIR
  • ENTRETENIR LA JOIE;
  • DÉVELOPPER SES INTÉRÊTS;
  • Développer une passion, pratiquer un sport, s’exprimer par l’art, faire du bénévolat, etc.
  • ÊTRE FIER DE SOI;
  • SE SENTIR INSPIRÉ par une histoire, une personne;
  • AIMER ET ÊTRE AIMÉ;
  • ÊTRE IMPRESSIONNÉ.

À vous de jouer maintenant!

Se réaliser, c’est possible!

Références :
Frederickson, Barbara L., Positivity, Three Rivers Press, New York, 2009.
Yogis, Jaimal, The Fear Project, Rodale, New York, 2013.

ANXIÉTÉ : TRAVERSER LA PEUR

LA PEUR

La peur est un sentiment causé par une CROYANCE ou une PENSÉE selon laquelle un danger est imminent. À ce moment, elle nous incite à combattre, à fuir ou à figer. Par exemple, si une voiture fonce sur vous, la peur fera monter l’adrénaline en vous et vous incitera à réagir promptement pour sortir de la trajectoire de cette voiture. Cette réaction vous sauvera peut-être la vie. La peur est nécessaire dans les situations de dangers réels. Or, elle s’avère extrêmement nuisible dans des situations où la peur n’est pas justifiée.

RÉACTIONS FACE À LA PEUR

Selon notre évaluation de la situation, nous serons portés à fuir ce qui nous semble insurmontable ou trop dangereux, nous pouvons également décider de nous défendre ou de ne rien faire (figer ou faire comme si la situation n’existait pas). Lors de situations créées par vos pensées limitantes, vos réactions à la peur détruiront votre confiance personnelle à long terme et vous empêcheront de vous épanouir et de développer du courage.

CONSÉQUENCES DE NOS RÉACTIONS FACE À UNE PEUR BASÉE SUR DES CROYANCES INJUSTIFIÉES

L’ÉVITEMENT (la fuite)

L’évitement se produit lorsqu’on croit que la situation à laquelle on fera face sera plus forte que notre capacité à la gérer. Par exemple : je crois que je serai ridicule si je parle devant la classe (croyance), j’ai chaud, je panique, je pleure à l’idée que mon tour viendra pour parler (symptômes physiques reliés au sentiment de peur), j’évite de me présenter au cours, je me sens alors soulagé. J’ai évité de traverser ma peur. Or, l’évitement a tendance à empirer la situation puisque celle-ci me prive :

  • Je me prive d’apprendre à tolérer mon anxiété et ainsi augmenter ma confiance personnelle;
  • Je me prive de constater que la situation réelle n’est pas si dangereuse que je le crois;
  • Je me prive d’apprendre à gérer la situation qui me fait peur et de pouvoir l’affronter de manière plus confiante dans le futur;
  • Je me prive de développer le courage.

LES COMPORTEMENTS DE SÉCURITÉ

Tenter de contrôler la situation afin que rien de « dangereux ou grave » n’arrive aide à se sentir bien sur le coup. Par exemple : je vérifie 4 fois si j’ai verrouillé la porte d’entrée lorsque je quitte la maison par peur qu’un voleur puisse entrer. Après avoir vérifié 4 fois, je me sens rassuré. Or, le fait de répéter plusieurs fois un comportement de sécurité fait en sorte que nous amplifions la peur qu’un voleur entre. Le cerveau se convainc alors que la peur est justifiée et réelle alors qu’elle n’existe que dans votre esprit!

APPRENDRE À GÉRER LA PEUR

La situation causant la peur doit être approchée graduellement. Les psychologues et auteurs Dennis Greenberger et Christine A. Padesky* suggèrent d’affronter nos peurs de la moins intense à la plus intense afin de s’en libérer ou d’apprendre à tolérer l’anxiété qu’elles suscitent. C’est une technique utilisée notamment lors de thérapies cognitives comportementales et qui a fait ses preuves.

L’ÉCHELLE DE LA PEUR

La méthode proposée par ces psychologues se nomme l’échelle de la peur. Elle consiste à écrire nos peurs de la moins intense (en bas) à la plus intense (en haut). Chaque échelle de la peur est unique à chaque individu.  Par exemple, si j’ai peur du jugement des autres ou de parler en public, mon échelle de la peur pourrait ressembler à ceci :

Faire une présentation orale devant un auditoire inconnu
Faire une présentation orale devant un auditoire connu
Débuter une discussion avec une personne que je ne connais pas
Prendre la parole dans le cours en répondant aux questions du professeur ou en posant une question
Me présenter au cours (à chaque cours, vous affrontez la situation)
M’inscrire à un cours où je devrai interagir avec les autres
Demander mon chemin à quelqu’un que je ne connais pas

Pour maîtriser votre peur, il est important d’apprendre à la gérer. Voici comment :

  • Approcher la situation de peur la moins importante (marcher vers quelqu’un pour lui demander le chemin vers la gare par exemple).  Les premiers pas seront difficiles mais déterminant à votre évolution!
  • Demeurer dans la situation quelques instants (éviter de fuir ou de choisir la personne à qui vous parlerez, car elle vous semble plus gentille) demandez votre chemin, remerciez la personne et souhaitez-lui une bonne journée;
  • Apprenez à gérer et nommer les émotions que cela suscite en vous. Vous serez en sueur, peut-être bégaierez-vous, mais vous devez tolérer ce sentiment d’inconfort et l’accueillir sans jugement afin de vous affranchir de votre peur. Il est également important de pouvoir nommer ce que vous ressentez et de l’accepter.
  • Après avoir expérimenté la peur du bas de l’échelle quelques fois, passez à la suivante.

ACCUEILLIR LES ÉMOTIONS NÉGATIVES

Les émotions sont le résultat de vos pensées ou vos croyances. Vos pensées vous appartiennent, vous en êtes le maître. Lorsque quelqu’un rit de vous par exemple, vous pouvez penser : « je suis nul, je n’ai aucune valeur, je m’exprime mal, etc. ». Cette pensée provoquera alors une émotion de honte, de tristesse, de doute, etc.   C’est pourquoi il est important de CHOISIR NOS PENSÉES.

DÉVELOPPER SON ATTENTION

Un facteur déterminant dans le choix de nos pensées passe par la pratique de l’attention. Celle-ci s’acquiert notamment par la méditation pleine conscience. Cette technique permet de concentrer nos pensées sur ce qui est extérieur à nous, au lieu d’attacher de l’importance à certaines croyances limitantes. Ces croyances limitantes nous enferment dans la peur et l’inaction.

Prendre 10 minutes par jour à observer notre environnement, une personne, un animal, un objet, un arbre, n’importe quoi. L’observer en profondeur, la couleur, le bruit, la forme, les déplacements, en admirer la beauté est une forme de pleine conscience. Cette pratique nous éloigne de nos pensées anxieuses, et entraîne notre esprit à maintenir son attention ailleurs qu’envers nos pensées limitantes.

La pratique régulière de la méditation pleine conscience peut vous aider à traverser certaines situations qui vous effraient. C’est à ce moment que vous vous concentrez sur un objet extérieur. Parfois, vos pensées reviendront, c’est normal. Il faut seulement les laisser passer, les observer, SANS LES VIVRE VRAIMENT. Lorsque l’on constate que nos pensées proviennent du passé ou du futur, il importe de les laisser passer et de revenir au présent (maintenir son attention sur le rythme de votre respiration par exemple).

Les émotions sont le résultat de pensées et de croyances que nous entretenons.  Si nous désirons mieux vivre nos émotions négatives, il importe de diriger nos pensées vers l’extérieur.

OBSERVATION ET ABSENCE DE JUGEMENT

Il faut éviter de se juger : « je suis si stupide d’avoir peur de ça, je suis tellement stupide de croire à ça…pourquoi suis-je incapable de passer par dessus? » Ces pensées ne font que vous emporter dans une spirale négative infinie. Ceci fera en sorte de vous enfermer dans la prison de vos pensées limitantes. Cette prison vous prive de voir la beauté du monde extérieur, de prendre des risques et de vivre des expériences enrichissantes.

Soyez assurés d’une chose, si la peur survient, il y a une cause neurologique ou psychologique valide à cela. VOTRE CERVEAU NE FAIT PAS DE DIFFÉRENCE ENTRE UNE CROYANCE LIMITANTE ET CE QUI MET VOTRE VIE EN DANGER. Il répond selon vos croyances, valeurs, expériences passées, vos gènes ainsi que votre état. C’est pourquoi il est primordial d’accepter vos peur et de ne pas les juger…ni la vôtre ni celle des autres. Cette acceptation associée à la pratique de l’attention vous fera avancer vers des possibilités infinies!

La seule chose entre vous, vos rêves et l’action à prendre, c’est la PEUR que vos émotions se pointent.

 

Se réaliser, c’est possible!

 

*Greenberger, D., Padesky A., C., Mind over Mood, The Guilford Press, New York, 2016.

Nanavati, A., Fearvana, Morgan James Publishing, New York, 2018.

Atteindre le bien-être

BIEN-ÊTRE VS PLAISIR

Il est possible de penser que plaisir et bien-être sont synonymes. Or, ils sont bien distincts. Tout d’abord, le BIEN-ÊTRE vient de l’intérieur et le PLASIR vient de l’extérieur.

BIEN-ÊTRE

C’est le sentiment durable d’être confortable, en santé et heureux sans raison extérieure. C’est entretenir des pensées positives concernant sa vie, sa famille, soi, son environnement, etc.

PLAISIR

Le plaisir est temporaire, c’est le sentiment de confort ressenti qui est dû à un évènement ou un objet extérieur (ex : magasiner, manger, voyager, boire, etc.). Pour le vivre, il faut constamment tenter d’obtenir ces objets extérieurs. Par exemple : j’achète de nouveaux vêtements, ça me fait sentir bien sur le coup, mais après un certain temps, le plaisir diminue. Je rechercherai donc à nouveau ce sentiment de plaisir par d’autres achats. Ceci s’applique également à la consommation d’alcool ou à « manger » ses émotions. Ces consommations vous font sentir bien temporairement, votre cerveau produit alors ce qu’on appelle de la dopamine.

DOPAMINE

La dopamine est une molécule mais également un neurotransmetteur du cerveau qui influence directement le comportement. Elle produit un sentiment de plaisir lorsque nous effectuons quelque chose de nouveau, une activité qui nous apporte une satisfaction ou par la consommation de sucre. Ceci fait en sorte que notre cerveau cherchera à reproduire cet état en multipliant les actions y menant.

Voici des exemples de sources de plaisir extérieures :

  • Achats impulsifs;
  • Surconsommation de nourriture sucrée, d’alcool (contient des sucres), liqueurs sucrées (le sucre est déclencheur de dopamine);
  • Vacances : fuir sa vie (souvent une excuse pour faire des excès de nourritures et d’alcool)

Les sources de plaisirs extérieures proviennent parfois d’autres personnes :

  • Approbation d’autrui;
  • Obtenir l’admiration de ses pairs;
  • Obtenir l’attention des autres;
  • Consommer les partenaires sexuels, etc.

Attention, je ne vous dis pas d’exclure toutes ces sources de plaisir de votre vie! En soi, elles ne sont pas mauvaises, elles le deviennent toutefois lorsqu’elles sont utilisées afin de calmer un ou des sentiments négatifs. Notre confort ne doit pas en dépendre.

LES FACTEURS QUI SUPPRIMENT VOTRE BIEN-ÊTRE

ÉVITER, RÉAGIR OU RÉSISTER À L’INCONFORT

ÉVITER LES ÉMOTIONS NÉGATIVES

Les comportements activateurs de dopamine seront privilégiés pour éviter les émotions négatives. Par exemple : mon conjoint me laisse, je noie ma peine dans une bouteille de vin. Ou encore : j’ai reçu une mauvaise nouvelle, je me paie un nouveau sac à main ou un nouveau téléviseur afin de me faire plaisir et de changer mon état d’esprit. Ça peut aussi être : j’ai eu une grosse semaine, je mérite un gros gâteau et pourquoi pas des beignes pour l’accompagner…

Par l’évitement des émotions négatives, je me cache de qui je suis, je ne veux pas me voir. Je m’éloigne également d’un état de bien-être durable auquel j’ai droit. Je deviens esclave de mes sources de plaisir temporaires.

RÉAGIR NÉGATIVEMENT AUX SITUATIONS

Réagir négativement, c’est crier contre moi ou contre les autres, blâmer autrui pour ce qui m’arrive, ruminer sur ce qui me fait peur ou me fâche. Réagir, c’est aussi créer des conflits et créer du drame au lieu de créer du beau autour de soi. Ceci me prive de mon bien-être.

RÉSISTER, SE COUPER DE SES ÉMOTIONS

Résister aux émotions négatives crée énormément de stress dans le corps. Vous ressentirez des tensions physiques. Cela peut entraîner divers maux tels que : nerfs coincés, eczéma, fatigue, etc. Parfois, avec le temps, ces maux peuvent devenir des maladies.

COMMENT ATTEINDRE UN ÉTAT DE BIEN-ÊTRE INTÉRIEUR?

  • Accomplissements d’objectifs personnels;
  • Être gentil et compatissant envers soi et les autres;
  • Agir selon nos valeurs et nos désirs réels et non pour obtenir les faveurs ou l’approbation d’autrui ou pour impressionner les autres;
  • Ne pas se mentir à soi-même ni aux autres;
  • Accepter sa vie telle qu’elle est, mais avoir le désir de s’améliorer;
  • Croire en ses capacités;
  • Donner;
  • Éprouver de la gratitude;
  • Prendre soin de sa santé par le sport, le plein air, l’alimentation;
  • Pratiquer la méditation pleine conscience et les médiations d’amour de soi et de compassion. Il est indispensable de vivre les situations et émotions négatives en les acceptant et sans se juger, c’est la clé.

VIVRE SES ÉMOTIONS

Il est important de se donner le droit d’avoir peur, d’être triste, d’être fâché, mais ne pas se définir par les émotions. Vos émotions ne peuvent pas vous tuer. Une émotion, négative ou positive, ça s’intensifie, mais avec le temps, ça se dissout. Il est nécessaire d’être compatissant envers soi; de se dire qu’il est normal de ressentir ces émotions.

D’ailleurs, accueillir ses émotions sans jugement fait partie entre autres, de la méditation d’amour et bienveillance issue du Bouddhisme, ainsi que de la méditation pleine conscience. Ce sont des pratiques, qui à seulement 10 minutes de pratique par jour, peuvent changer votre rapport avec vos émotions et améliorer drastiquement votre vie.

QUELLE EST MON INTENTION?

Il est important de considérer l’intention derrière chaque action. Pourquoi je fais cela? Dans quel but? Si c’est pour éviter de me sentir coupable, de m’ennuyer, ou pour oublier un évènement qui vient de se passer, je sais que je n’emprunte pas le chemin du bien-être.

Le bien-être, c’est la récompense de vivre ses émotions négatives et positives sans contraintes. Lorsque nous trouvons le confort dans ce que nous sommes et ce que nous possédons (santé, famille, amis, amour, etc.) nous devenons plus confiants et ne nous sentons plus esclaves de la chasse aux plaisirs temporaires.

LE BIEN-ÊTRE NE S’ACHÈTE PAS, IL S’ACQUIERT.

Se réaliser, c’est possible!

 

Suggestion de lecture:
André, Christophe, Je médite jour après jour, petit manuel pour vivre en pleine conscience, L’iconoclaste, Paris, 2015.

 

CROIRE POUR CHANGER

 

CE QUE JE VEUX ET CE À QUOI JE CROIS

Vous voulez réussir à parler en public, courir un 10 km, perdre du poids, rencontrer l’âme sœur, apprendre une langue étrangère….vous voulez devenir une meilleure version de vous-même. Pourquoi n’y arrivez-vous pas alors si vous le souhaitez si fort? Il ne suffit pas de vouloir plus et être simplement positif, il suffit de comprendre le mécanisme de dissonance cognitive pour y arriver.

En effet,  les croyances se construisent et s’imprègnent dans le cerveau dans certaines circonstances. Par exemple, vous VOULEZ être à l’aise à parler en public.  Vous pensez à vous inscrire dans un cours à cet effet, mais vous ne le faites pas…POURQUOI? Parce qu’au fond de vous, VOUS NE CROYEZ PAS en votre potentiel de réussir, donc, à quoi bon?  Vous abandonnez alors votre objectif.  S’en suit un sentiment de soulagement….mais pourquoi?

En fait, vous entretenez deux pensées contradictoires. Ceci vous fait vivre un inconfort mental. Cet inconfort, c’est le mécanisme de dissonance cognitive qui s’active. Votre cerveau contient une pensée du genre: « je suis incapable d’apprendre l’anglais ». Vous décidez que vous allez l’apprendre ET BANG! L’auto-sabotage débute!

L’AUTO-SABOTAGE

Afin de réaliser votre souhait, vous devrez croire en votre potentiel de réussite.  Or, votre cerveau est habité par une croyance limitante du type : « je suis incapable d’apprendre l’anglais ».  Cette dernière ne désire pas céder sa place à une nouvelle croyance et fera tout pour maintenir sa place réservée dans votre cerveau. Ce dernier sera alors très habile pour vous rappeler à quel point vous vous êtes senti mauvais lors d’une discussion avec un collègue anglophone, ou que vous serez assurément jugé par les autres, que vous êtes nul, que ça ne sert à rien car (vous n’êtes pas capable d’apprendre l’anglais, point!).

RÉSULTAT : vous abandonnez cette idée.  C’est plus simple comme ça, ça ne fonctionnera pas de toute façon. Vous ressentez un certain soulagement tout d’un coup. POURTANT, VOUS CROYEZ ENCORE QUE VOUS N’ÊTES PAS À LA HAUTEUR!

OUI MAIS…PASSER D’UNE PENSÉE À L’AUTRE EST SI INCONFORTABLE, JE M’AUTO-SABOTE CONSTAMMENT…COMMENT FAIRE POUR CROIRE RÉELLEMENT EN MON POTENTIEL?

UTILISEZ LES PENSÉES/CROYANCES INTERMÉDIAIRES POUR ARRIVER À CROIRE EN SOI

Les croyances intermédiaires sont neutres, elles permettent de modifier vos croyances limitantes moins brusquement.

Croyance de base : « je suis incapable de parler en public »

Nouvelle croyance : « je suis capable de parler en public »

Croyance intermédiaire : « Il est possible de parler en public »

Utiliser les pensées ou croyances intermédiaires, c’est utiliser une pensée plus neutre pour vous aider à croire graduellement en votre potentiel.

PASSER D’UNE CROYANCE LIMITANTE À UNE CROYANCE POSITIVE

Tout d’abord,

  1. DÉFINISSEZ PRÉCISÉMENT CE QUE VOUS SOUHAITEZ : Ce peut être aussi simple que : «  je veux apprendre l’anglais ». ATTENTION : ne pas savoir ce qu’on veut n’existe pas.  Souvent, ce qu’on souhaite est tellement en contradiction avec ce que nous croyons possible que nous omettons simplement de l’envisager.  Définir son souhait ou son objectif nous force en quelque sorte à agir pour atteindre ce but.…Alors sachez-le et écrivez-le.
  2. SOYEZ OUVERT À L’ÉCHEC : Hein? me direz-vous. Penser qu’on risque d’échouer facilite l’inaction.  Envisagez que l’échec est possible, mais qu’il ne représente pas la fin en soi.  Pour vous aider, prenez un peu de recul et dites-vous que votre croyance limitante n’est qu’une simple phrase dans votre esprit.  Votre croyance : « Je suis nul pour parler en public », n’est pas un fait hors de tout doute raisonnable! C’est seulement une phrase imprégnée dans votre esprit.
  3. NE TROUVEZ PAS D’EXCUSES (celles-ci sont créés par vos croyances limitantes) C’est trop difficile, je n’ai pas le temps, j’ai mal au dos, j’ai un rhume, etc.
  4. AGISSEZ : prouvez à votre esprit que votre nouvelle croyance est réelle! Inscrivez-vous à un cours par exemple, c’est votre premier pas.
  5. UTILISEZ DES PENSÉES INTERMÉDIAIRES AU BESOIN

ATTENTION : votre cerveau souhaite demeurer avec sa croyance limitante.  Il rendra alors votre nouvelle façon de voir les choses réellement inconfortable. Vous débuterez des cours d’anglais par exemple, vous ne comprendrez rien au premier cours, vous trouverez la salle déprimante, vous n’aimerez pas le professeur, etc…vous finirez par ne pas y aller, vous « n’aurez pas le temps » en fait, vous ne planifierez pas ce temps parce que VOUS NE VOUS CROYEZ PAS CAPABLE d’apprendre l’anglais. Alors, pourquoi agir en ce sens?  Pour vous aider à modifier vos croyances, utilisez les pensées intermédiaires.

Voici des exemples de pensées intermédiaires :

« Faire plus d’argent est possible »

« Apprendre l’anglais est possible »

« Perdre du poids est possible»

« J’ai un corps»  au lieu de:  « Je n’aime pas mon corps » pour arriver à : « j’aime mon corps »

« Changer de carrière est possible »

« Rencontrer l’âme sœur est possible »

« Quitter une personne qui me fait du mal est possible », etc.

Soyez conscients que pour réaliser un changement de comportement, il faut changer sa pensée. Pour changer la pensée, on doit nécessairement passer par le chemin de l’inconfort mental (la dissonance cognitive). Il sera sombre, difficile, tortueux et parsemé de nids de poules. Il ne sera pas facile à franchir, mais au bout de celui-ci se trouve la réalisation de votre objectif!  Le changement de comportement passe par le changement intérieur.  Pendant le processus de changement, vous devrez constamment vous rappeler votre pensée intermédiaire et graduellement, une croyance en vos capacités à réaliser votre objectif.

Une fois ce travail fait, vous aurez alors chassé la croyance limitante.  Une nouvelle pensée plus positive fera partie de vous.  Celle-ci vous aidera à vous propulser vers l’atteinte de votre objectif.

CHANGER ET SE RÉALISER, C’EST POSSIBLE!

 

Bienvenue

Vous souhaitez améliorer votre bien-être général, découvrir votre potentiel et l’exprimer?  Moi aussi! Je m’intéresse vivement au coaching, je suis diplômée en psychologie, en administration et j’ai fait plusieurs cours et formation en PNL et en ressources humaines.  L’être humain et ses interactions me fascinent et j’aime en apprendre à son sujet. Je consulte énormément de ressources en développement personnel et je tente de regrouper le meilleur de ce que je consulte.  Je regroupe les sujets et les ressources et je produit des articles qui seront, je l’espère, une belle inspiration pour vous.

Bonne lecture!